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Paris insolite : découvrez les rues les plus surprenantes ou charmantes de la capitale

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Visiter Paris peut se faire de très nombreuses manières… En dehors des lieux incontournables et très connus, il existe un Paris insolite méconnu. Ces rues et quartiers renferment un charme tout particulier qui vous ferait presque oublier que vous êtes dans la capitale ! Découvrez notre sélection des rues les plus surprenantes de Paris.

La Rue Crémieux

On dit de la rue Crémieux qu’elle est la rue la plus colorée de Paris ! Dans le 12e arrondissement, elle se trouve entre les rues de Bercy (n° 228) et de Lyon (n° 19). Si elle est longtemps restée à l’abri des regards, elle attire aujourd’hui de nombreux visiteurs…

Il faut dire qu’elle est assez unique au sein de la capitale. Une trentaine de petites maisons de deux étages bordent la chaussée pavée et piétonne. Toutes les façades sont colorées, du rouge au jaune en passant par le bleu et le vert, offrant une palette multicolore pittoresque. C’est au moment de la piétonnisation de la rue, en 1993, qu’elle s’est dotée de ses couleurs pastels ou vives suivant les goûts des propriétaires…

La Rue du Chat-qui-Pêche

La rue du Chat-qui-Pêche a la particularité d’être très étroite : sa partie la plus large est de 1,80 mètres ! Certains disent même qu’il s’agit de la rue la plus étroite de Paris. Située dans le 5e arrondissement, elle relie le quai Saint-Michel (n°9) à la rue de la Huchette (n°12).

Son nom viendrait d’un ancien commerce, dont le propriétaire possédait un chat noir. Ce dernier était connu pour son adresse à pêcher les poissons de la Seine depuis le quai… Avant d’adopter son nom actuel, la rue posséda d’autres dénominations. La première mention écrite de la rue du Chat-qui-Pêche date de 1636.

Le Passage de l’Ancre

Le très beau Passage de l’Ancre se trouve dans le 3e arrondissement, entre le n° 221 rue Saint-Martin et le n° 30 rue de Turbigo. D’une longueur d’environ 60 mètres, ce passage se caractérise par ses commerces anciens et ses devantures colorées. Il est par ailleurs très agréable de le parcourir grâce aux plantes, arbustes et fleurs qui le bordent de chaque côté.

Son nom vient d’une ancienne auberge qui possédait une enseigne en forme d’ancre. L’un des seuls anciens magasins à continuer son activité dans ce passage est la boutique Pep’s. Il s’agit de l’un des seuls réparateurs de parapluies, cannes et ombrelles de la capitale.

La Rue des Degrés

Dans le 2e arrondissement se trouve la plus petite rue de Paris : la rue des Degrés. Même si c’est bien une rue officielle, il s’agit en fait d’un escalier comprenant 14 marches. Son nom vient justement de sa forme en escalier, il daterait de 1650 environ.

Cette minuscule rue est longue de 5,7 mètres et large de 3,3 mètres. Elle part du numéro 87 rue de Cléry et monte au 50 rue Beauregard. Cet escalier est bordé par deux pans de mur d’immeubles qui ne possèdent ni portes ni fenêtres. Vous pouvez encore voir d’anciennes ouvertures qui ont été comblées. Il représente l’une des nombreuses particularités architecturales de la ville de Paris.

La cité Durmar et la cité du Figuier

Depuis la rue Oberkampf dans le 11e arrondissement, vous pouvez découvrir deux passages parisiens étonnants : la cité Durmar et la cité du Figuier. La cité Durmar est accessible à partir du 154 rue Oberkampf. Cette impasse date de 1858 et tient son nom d’un ancien propriétaire. A l’origine, des maraichers occupaient les lieux et se firent construire de petites maisons. Aujourd’hui, ces dernières se sont transformées en atelier d’artistes ou d’artisan.

Quant à la cité du Figuier, elle était au 19e siècle une cité métallurgique. Les anciens ateliers ont conservé leurs baies vitrées et sont maintenant devenus des lieux réservés aux artistes. Vous pourrez admirer les nombreux végétaux qui ont investi ce passage : glycines, palmiers et bien sûr un figuier… Ils se caractérisent aussi par une devanture en bois de couleur turquoise, provenant de l’exposition universelle de 1900.

La Villa Léandre

Contrairement à ce que pourrait suggérer son nom, la Villa Léandre n’est pas qu’une maison mais bien une voie de Paris. C’est plus exactement une impasse, qui débute au niveau du 23 ter avenue Junot dans le 18e arrondissement. Son style architectural anglo-saxon ou anglo-normand peut faire penser à une rue londonienne…

De belles maisons en brique bordent cette voie pavée qui date de 1926 et mesure un peu moins de 70 mètres de long.

La Rue Denoyez

Dans un tout autre style, la rue Denoyez dans le 20e arrondissement est atypique car c’est une rue consacrée à l’art urbain. C’est en effet l’un des lieux de prédilection du street-art à Paris. Elle se trouve au cœur du quartier Belleville, entre la rue de Belleville et la rue Ramponeau.

Vous verrez les murs recouverts des œuvres d’artistes urbains. Elles sont régulièrement modifiées ou remplacées par de nouvelles œuvres. Le street-art s’est imposé dans cette rue dans les années 2000. Et c’est en 1812 qu’apparait pour la première fois sur un plan la rue Denoyez. Ce nom était celui d’une ancienne famille de Belleville. Aujourd’hui c’est donc un musée contemporain à ciel ouvert sur près de 150 mètres de long.

La Rue Férou

Si les poètes vous inspirent, vous trouverez dans le 6e arrondissement la rue la plus poétique de Paris : la rue Férou. Sur l’un des murs de cette rue, le poème « Le bateau ivre » d’Arthur Rimbaud est en effet fidèlement reproduit. Inaugurée en 2012, cette fresque calligraphiée a la particularité de se lire de droite à gauche ! Le poète aurait déclamé son célèbre poème pour la première fois dans un restaurant proche, qui n’existe plus aujourd’hui.

Par ailleurs d’autres écrivains ont vécu dans cette rue, comme Jacques Prévert Ernest Hemingway ou F. Scott Fitzgerald.

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