L’éco-conduite : comment économiser de l’essence et de l’énergie?

Faites-vous partie des « éco-conducteurs » ? Peut-être l’êtes-vous sans le savoir ! Car la notion d’éco-conduite est récente, même si l’on en parle de plus en plus. Il s’agit d’un comportement adopté par les conducteurs de véhicules, visant à diminuer leur consommation de carburant et la pollution émise (et par conséquent faire des économies) et réduire le risque d’accident. Découvrez comment économiser de l’essence et de l’énergie grâce à l’éco-conduite.

Avant de rouler : bien préparer son véhicule

En effectuant un certain nombre de vérifications avant de prendre la route, vous pouvez faire baisser votre consommation de carburant et limiter le risque d’accident.

• La première de ces vérifications est la pression des pneus. Si vos pneus ne sont pas assez gonflés, vous consommez plus de carburant et augmentez le risque d’avoir un accident.
• Le deuxième point est de s’assurer de toujours avoir un véhicule en bon état et bien entretenu. Ne repoussez pas une révision ou une réparation à faire et effectuez vous-même régulièrement quelques contrôles de base. Sachez que vous pouvez économiser jusqu’à 25% de carburant grâce à un entretien régulier de votre voiture.
• Assurez-vous enfin de ne pas avoir de charge inutile dans votre voiture avant de rouler. Naturellement plus le véhicule est lourd, plus la consommation d’essence augmente.
• Pour le choix d’un coffre de toit, calculez bien vos besoins afin de ne pas prendre un modèle trop important qui aura une plus grande résistance au vent, ce qui vous fera consommer plus… Pensez bien à enlever le coffre de toit dès que vous n’en avez plus besoin, pour ne pas transporter une charge inutile (qui vous ferait consommer 10 à 15% de plus).

En voiture : les bons gestes à adopter

La manière dont vous conduisez influe sur votre consommation de carburant et, par conséquent, sur le taux de pollution que vous émettez. Il existe des bons gestes à adopter pour réduire sa consommation en conduisant.

1. Tout d’abord, prenez l’habitude de conduire de la manière la plus souple possible. Enclenchez les vitesses supérieures au bon moment : être en surrégime entraîne en effet une consommation de 20% supérieure à la normale.
2. De plus, vous ferez également des économies en utilisant le plus possible le frein moteur à la place de la pédale de frein. Cela concerne les situations où vous pouvez anticiper une diminution de votre vitesse.
3. De manière générale, une baisse de votre vitesse est source d’économie d’énergie et de diminution de la pollution. Par exemple, une réduction de 10km/h sur un trajet de 500km aura comme conséquence :
   • d’économiser 5 litres de carburant (maximum)
   • de diminuer de 12,5% vos émissions de CO2
4. Pensez également à couper votre moteur dès que vous êtes à l’arrêt plus de 20 secondes. Vous consommerez moins qu’en laissant tourner le moteur.
5. Enfin, utilisez la climatisation de manière raisonnable. En faisant attention à sa puissance, il est possible d’économiser entre 10% et 25% de carburant (suivant si vous roulez sur route ou en ville).

Suis-je concerné par la vignette Crit’Air ?

La vignette Crit’Air concerne tous les propriétaires de véhicules. Elle indique dans quelle catégorie se classe votre voiture en matière de pollution. Elle se concrétise par un autocollant à placer sur votre pare-brise de manière visible.

Le classement va de 1 à 5, du moins polluant au plus polluant, avec une catégorie supplémentaire pour les véhicules 100% électriques et hydrogènes.

En fonction du classement de votre véhicule, vous serez autorisé ou non à :

• Circuler dans les ZFE-m (zones à faibles émissions mobilité), anciennement ZCR (zones de circulation restreinte). Ce sont les collectivités qui définissent les périmètres et les horaires de circulation dans ces zones.
• Circuler lors des pics de pollution, en cas de circulation différenciée.
• Bénéficier de conditions de stationnement plus favorables.

Pour obtenir votre vignette (3,72€) et avoir des informations supplémentaires, rendez-vous sur le site officiel géré par le Ministère de la transition écologique.

Quelles sont les aides financières et puis-je en bénéficier ?

Deux dispositifs principaux existent pour vous accompagner dans votre transition écologique. Ce sont des aides financières pour acquérir une voiture plus propre.

Le bonus écologique

Si vous décidez d’acheter ou de louer un véhicule considéré comme peu polluant (fonctionnant à l’électricité ou à l’hydrogène), vous pouvez bénéficier du bonus écologique. Il s’agit d’une aide financière qui s’applique dans trois cas :

• Achat ou location de véhicule neuf (voiture ou camionnette) dont le taux d’émission de CO2 ne dépasse pas 20g/km et dont le prix est inférieur à 47.000€.
  Pour une voiture particulière (de masse inférieure à 2,4 tonnes), le montant est de 27% de coût d’acquisition avec un plafond de 5000€ (3000€ pour une personne morale).
  Pour une camionnette, le montant de l’aide s’élève à 40% du prix d’achat, avec un plafond de 6000€ (4000€ pour une personne morale).
• Achat ou location d’un 2 ou 3 roues ou bien d’un quadricycle, dépourvu de batterie au plomb. Le montant de l’aide est de 900€.
• Achat ou location d’un véhicule d’occasion utilisant l’électricité ou l’hydrogène. L’aide se monte à 1000€.

Comment obtenir le bonus écologique ? Vous n’avez normalement aucune démarche à effectuer : le bonus sera déduit du prix TTC par votre concessionnaire. Si ce n’est pas le cas, demandez votre bonus sur le site internet dédié.

La prime à la conversion

La prime à la conversion s’applique également lors de l’acquisition d’une voiture non polluante. En contrepartie, l’ancien véhicule doit être mis à la casse. Cette aide est cumulable avec le bonus écologique.

De plus, elle est accordée en fonction de vos revenus (pour 2023 le revenu fiscal ne doit pas dépasser 22.983€) et est donc variable. Retrouvez toutes les conditions d’attribution sur le site officiel du Ministère de l’économie.